Page 179 - Ryadh_Salihin

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Livre de
fa
preservation
de
fa
sunna
Ce qu'iI taut retenir :
• II est recommande de rompre Ie jeune avec une darte ou,
a
defaut, avec de
I'
eau. Dans ce cas, comme pour Ie reste,
Ie croyant doit choisir parmi les bonnes actions celles qui valent Ie plus comme, par exemple,
l'
aumone &ite
a
un
proche qui est doublement recompensee grace au respect des liens du sang.
333.
Ibn 'Umar rapporte :
J'avais une femme que j'aimais mais pour laquelle 'Umar [mon pere] eprouvait de
l'
aversion. II m'enjoignit de m'en separer mais je refusaL 'Umar aHa done trouver Ie
Prophete
(*)
et l'informa de mon refus. Le Prophete
(~)
m'ordonna alors de m'en
separer.
[Rapporte par AbO OawOd et Tirmidhi qui Ie considere
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Ce qu'iI taut retenir :
• II est du devoir du musulman d'obeir
a
ses parents si cette obeissance est .en
conformitl~
avec les preceptes
de !'islam.
Le
fils de 'Vmar aimait sa femme, mais son pere la detestait non pas par simple degout mais plut6t
pour une raison valable au regard de !'islam. D'ailleurs c'est uniquement pour cette raison que Ie Prophete
(~)
confirma la volonte de 'Vmar et ordonna
a
son fils d'obeir. Cependant, si 'Vmar avait ete injuste dans son juge­
ment, Ie Prophete
(~)
ne l'aurait jamais approuve.
En outre,
i1
convient de revenir sur Ie terme
taliiq
qui n'a pas veritablement d'equivalent dans Ia langue franyaise.
En eIfet, repudiation ou divorce ne conviennent pas car, dans
taliiq,
il
y a possibilite de retour alors que la repu­
diation ou Ie divorce font reference
a
une decision irrevocable et definitive.
C'
est la raison pour laquelle nous
priviIegions Ie vocable
«
separation
».
334.
AbO Darda' rapporte qu'un homme vint
a
lui et lui dit :
«
J' ai une femme dont rna mere
m'
ordonne de me separer. ))
Abu
Darda' lui repondit :
«
J' ai emendu l'Envoye de Dieu
(*)
dire: "Les parents som la porte du Paradis dom
l'acces est Ie plus facile. Si
tu
veux, profite de eette porte ou n'en profite pas."
»
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qui Ie considere
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Ce qu'U taut retenir :
• I.:homme doit satisfaire aux requetes de ses parents mn de gagner Ie Paradis. II ne
!aut
en aucun cas refuser de les
satisfaire tant que ceia n'entralne aucune injustice.
335.
Selon Sarff ibn 'Azib, Ie Prophete
(~)
a dit :
La
tante maternelle oeeupe un rang equivalent
a'
celui de la mere.
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Commentaire de Nawawi :
Concernant ce chapitre, de nombreux hadiths sont mentionnes dans des recueils specifiques
aux hadiths authentiques. On peut eiter Ie recit des compagnons de la caverne (hadith n° 12 de
ce meme livre) et celui de Jurayj (n° 259) deja mentionnes. Beaucoup d'autres hadiths figurent