Page 253 - Ryadh_Salihin

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Ce
qu'iI faut retenir :
• La
/;ubla
et Ie
samur
sont deux varietes d'epineux poussant dans Ie desert.
501.
AbO Hurayra rapporte ces propos du Prophete
(~)
:
Mon Dieu, fais que la subsistance de la famille de Mul;1ammad se limite a leur faim.
[BukMri at
Muslim]
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Ce
qU'i!
faut retenir :
• Les prophetes se desinteressaient completement des biens de ce monde car Us n'ont pas ete envoyes pour accu­
muler
ses
richesses. Cependant, cela ne veut nullement dire que Ie Prophete
(~)
demandait 11 Dieu la pauvrete,
il
voulait seulement pouvoir se contenter du necessaire et,
a
son image, Ie croyant peut demander
;it
Dieu de se
satisfaire de peu. Mais la richesse
ri
est pas non plus un blame en islam, certains Compagnons etaient meme tres
riches. Toutefois,
il
est du devoir du musulman de purifier ce capital en versant la
zakdt.
502.
AbO Hurayra rapporte :
Par
Dieu, en dehors duquel
il
nest d'autre divinite,
il
mest arrive d'appuyer mon
estomac contre Ie sol tellement
j'
avais faim et de fixer une pierre contre mon ventre.
Un jour, alors que
j'
etais assis sur un chemin qu'empruntaient les Compagnons, Ie
Prophete (.) passa devant moi, esquissa un sourire en s'apercevant de mon etat et
en observant mon visage et rna silhouette. II me dit : «Abu Hirr
!
» -
«
A.
ton service,
Prophete de Dieu,
repondis~je.
» -
«
Suis~moi,
ajouta-t-il.
»
II continua son chemin
pendant que je Ie suivais puis entra chez qudqu'un et demanda l'autodsation de m'y
introduire.
J'
entrai donc apres avoir rec;u son accord. II trouva une cruche de lait et
demanda:
«
D'ou vient ce lait
? ) -
~(
C'est untd (ou une-telle) qui te l'a offert, repon­
dirertt-ils.
»
II m'interpella alors :
«
Abu Hirr
!
» -
«
A.
ton service, Prophete de Dieu,
repondis~je.
» -
«
Rends-toi aupres des gens de la Suffa
!
» -
Ce sont les hotes de l'islam
qui n'ont ni famille ni argent. Lorsqu'une aumone lui parvenait, Ie Prophete la distd­
buait a ces gens, et n'en gardait den. Lorsqu'un cadeau lui parvenait, HIe leur envoyait
et Ie partageait avec eux. - Cda ne me plut guere et je me demandai :
(Nu
Ie nombre
des gens de la Suffa, comment ce lait pourrait-il suffire
?
Je medte plus cette part de
lait qui me rendra mes forces. S'ils arrivent et que Ie Prophete m'ordonne de leur en
verser, que m'en restera-t-il
?
Mais je n'ai d'autre solution que
d'
obeir aDieu et a Son
Prophete
(~).
»
Je partis donc a leur rencontre et les invitai. Us me suivirent et demanderent
l'
autori­
sation d'entrer, dIe leur fut accordee. IIs prirent place dans la maison et, a nouveau,
Ie Prophete m'appela:
«
Abu Hirr!»
«
A.
ton service, Prophete de Dieu, repondis­
je.
» - ((
Prends (la cruche) et donne-leur a boire. »Je la pris alors et donnai a boire au
premier qui but jusqu'a satiete. II me rendit Ia cruche et je la donnai au second qui but
jusqu'a satiete puis me la rendit, et ainsi de suite, jusqu'a parvenir au Prophete
<.)
apres que tous les gens furent rassasies. Le Prophete pdt la cruche, me regarda, sourit et