Page 399 - Ryadh_Salihin

Basic HTML Version

399
Livre
des
salutations
870.
Selon AbO MOsa al-Ash'ari, Ie Prophete
(~)
a dit :
Lorsque tudemandes l'autorisation [d'entrer chez quelqu'un], fais-Ie trois fois. Si on te
l'
accorde, entre, sinon rebrousse chemin.
[BukhM et Muslim]
...
"",,,,.'0;
-1-"/
fl..
'l'!
j
..!.Ll
.)~i
.)r
,.!.J~ .)\J~.'l'I»
JlI
J,.,.....J JI,j : JI,j
Ce qu'il taut retenir :
• Quand on frappe
a
la porte du domicile de quelqu'un afin de lui rendre visite,
il
ne convient pas d'insister,
m~me
iil
s'avere que Ia personne est bien chez elle, et ce, en vue de respecter l'intimite et Ies volontes de chacun.
871.
Selon Sahl ibn Sa'd, Ie Prophete
('l\I)
a dit :
L'autorisation [d'entrer chez quelqu'un] n'a ete instituee qu'en vue de preserver Ie
regard.
[BukhM et Muslim]
.~J4;.-«.AI-r-t:r~I..i!::....'l'1 ~
LJl
»~JlI
J,.,.....JJI,j: JI,j
~~0~YJ
.871
Ce
qu'iI faut retenir :
• La
sagesse de demander l'autorisation d'entrer reside dans Ie fait de se proteger des regards indiscrets et ainsi de
preserver l'intimite du foyer.
872.
Rib'T ibn t;lirash rapporte :
Un homme des Banu 'Arnir nous raconta qu'il demanda au Prophete
(~)
l'
autorisa­
don d'entrer chez lui en ces termes :
«
Puis-je entrer
? )}
Le
Prophete
(~)
dit alors
a
son serviteur :
«
Va voir cet homme et enseigne-Iui la fayon de demander la permission
d'entrer ainsi : "Que la paix soit sur vous
!
Puis-je entrer
?" )}
L'homme
l'
entendit puis
demanda:
«
Que la paix soit sur vous
!
Puis-je entrer
? }}
Le Prophete
lui accorda
alors la permission et l'homme entra.
[AbU Di!lwOd selon une chaine jugee
~aQitll
Ce
qu'iI faut retenir ;
• Lorsqu'on s'apprete
a
entrer dans Ie domicile d'une personne,
il
convient de saluer d'aoord les habitants puis de
demander la permission d'entrer. II n'est pas permis de penetrer dans une habitation sans y avoir ete autorise.
873.
Kilda ibn al-l:ianbal rapporte :
Je me rendis chez Ie Prophere
(~)
et entrai chez lui sans saluer. II me reprit en ces
termes : {( Retourne et dis: "Que la paix soit sur vous
!
Puis-je entrer
?"
»
[AbO Di!lwOd et
Tirmidhi, qui Ie considere
{lasan]