Page 408 - Ryadh_Salihin

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LesJardins des
vertUtIUX
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...
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...
900.
Anas rapporte :
Un jeune juif qui etait au service du Prophete
(~)
tomba malade. Le Prophete
(~)
alIa lui rendre visite et s'assit face
a
lui puis lui dit :
«
Deviens musulman
!
»
Le jeune
homme regarda son pere qui se trouvait aupres de lui, ce demier lui enjoignit :
«
Obeis
a
Abu Qasim
!
»
Le jeune homme embrassa alors !'islam. Le Prophete
(~)
sortit de
chez lui en s'exclamant :
«
Louange
a
Celui qui
l'
a preserve de I'Enfer
!
»
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CEl qu'il faut rEltenir :
• Le Prophete
(~)
dont !'un des surnoms ctait Abu Qisim ctait compatissant et soucieux du bien-etre de tous,
musulmans ou non. On ne peut que souligner l'attitude du pere de ce jeune juif qui a recommandc
it
son fils ce
quil croyait etre bon et juste, malgrc ses croyances personnelles.
Les parents doivent ainsi recommander
it
leurs enfants ce qui s'avere benefique pour leur vie d'ici-bas et de
!'au­
dela.
Chapitre 145
Les invocations
a
adresser en faveur du malade
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901.
'ATsha rapporte :
Lorsqu'un homme se plaignait d'un mal ou souff"rait d'un uicere ou bien d'une
biessure -, Ie Prophete
(~)
faisait ainsi avec son doigt (Sufjran ibn 'Uyayna, rappor­
teur du hadith posa son index sur la terre puis Ie leva) et s'exprimait en ces termes :
«
Au Nom de Dieu, la poussiere de notre terre melangee
a
la salive de l'un d'entre nous
guerira notre malade, avec la permission de notre Seigneur.
»
*
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Muslim]
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CEl qu'iI faut retenir :
• Le
Prophete
(~)
soignait les malades
it
I'aide de terre pure melangee
it
sa salive, puis
iI
recitait I'invocation ciree
dans Ie hadith. Dieu Ie Tres-Haut est Ie seul Guerisseur et il n'est d'autre gucrison que la Sienne. Cependant, se
soigner ne remer pas en cause cette verite et constitue I'un des moyens par lesquels Dieu accorde Sa guerison.
*
Bismi-Llah, turbatu art/ina, bi-riqati ba't/ina yushfd bihi saqimuna bi-idhni rabbind.
902.
'Arsha rapporte :
Le Prophete
(~)
rendit visite
a
l'une de ses epouses malade et fit cette invocation:
{( Mon Dieu, Seigneur des hommes, elimine Ie mal et gueris [-la] d'une guerison qui ne
laisse aucun mal, car Tu es Ie seul Guerisseur,
il
n'
est d'autre guerison que la Tienne.
»*
[Bukhari et Muslim]