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Livre des interdits
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Ce qu'iI faut retenir :
• Nous devons temoigner de Ia foi de toute personne qui atteste qu'il
nest
de dieu que Dieu, car Dieu Seul sait ce
que renferment Ies cceurs.
La
suspicion et Ia medisance ne
~Ont
pas tolerees en islam; Ie Prophhe
(~)
lui-mt1me
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pas ose juger de !'intention de cet homme, alors qu'i!
est
Ie plus
a
mt1me de savoir ce que peut renrermer un
creur.
1530.
'Abdullah ibn Ka'b ibn Malik, dans Ie long hadith qui relate son repentir et que I'on retrouve au
chapitre du repentir (hadith 21), rapporte :
Le Prophete
(~)
etait assis au milieu des gens, durant la bataille de Tabuk;
il
demanda,
alors ;
«
Qu'est donc devenu Ka'b
?
»
Un homme des Banu Salima repondit :
«
C'
est
l'
orgueil et la vanite qui
l'
ont retenu. }) Mu'idh ibn Jabal s'exclama alors
;«
QueUes bien
vilaines paroles proferes-tu
!
6
Envoye de Dieu, nous
n'
avons entendu de lui que du
bien.
»
Le
Messager de Dieu
(~)
garda Ie silence.
[BukhM et Muslim]
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(21)
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(Voir hadith n° 21 pour Ie commentaire
et
l'integralite du hadith.)
Chapitre 256
Les cas
OU
medire est tolere
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I.e
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Commentaire de Nawawi :
AI-ghiba
est Ie fait de denigrer quelqu'un en son absence. II se distingue de Ia calomnie
(namima)
par Ie fait que Ies propos tenus sont veridiques alors que la calomnie est une accusation men
songere. Medire consiste
a
dire du mal de que1qu'un sans aller contre la verite.
Sache que la medisance
(al-ghiba)
est permise pour parvenir
a
un objectifvalable et legal qui ne
pourrait etre atteint autrement. II
y
a six cas
OU
ce1a est admis :
I.e premier: la denonciation. II est permis
a
la victime de se plaindre
a
l'autorite competente,
au juge ou
a
toute personne qui, grke
a
sa fonction, pourra lui rendre justice. Ainsi, Ia victime
dira :
«
Unte1 s'est montre injuste envers moL
»
I.e
deuxieme : Iorsqu'on recherche un soutien pour faire cesser que1que chose de reprehensible
et afin de ramener Ie fautif
a
la raison. On dit alors
a
ce1ui dont on recherche Ie soutien :
«
Untel
a fait telle chose, reprime-Ie pour cela
!
»
Son but est donc de faire cesser cette chose reprehen
sible, mais si ce n'est pas son but, illui est alors interdit d'agir ainsi.
I.e
troisieme : quand on veut obtenir un avis jutidique. On demande alors au mufti:
«
Mon
pere ou mon Frere ou mon epouse (ou mon epoux) a ete injuste
a
mon egard. A-t-ille droit
d'agir ainsi
?
QueUe est la solution
a
mon probU:me
?
Comment recouvrir mon droit et repousser