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Les Jardins des Vertueux
!'injustice?
»,
ou quelque chose de semblable. Cela
est
done autorise en cas de necessite, mais il
est preferable de dire:
«
Que dis-tu de quelqu'un qui agit de teUe maniere ?
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Ainsi Ie but est-il
atteint sans avoir
a
nommer expressement la personne. Cependant,
it
est permis de designer la
personne comme
l'
atteste Ie hadith que nous allons mentionner plus loin, si Dieu Ie veut.
Le
quatrieme : quand on veut mettre en garde les musulmans et les conseiller. Cela peut prendre
differems
aspects: tout d'abord, quand
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s'agit de depnScier Ie temoignage d'un transmeneur de
hadith ou d'un temoin douteui. Cela est admis de maniere unanime par les [savants] musul
mans; c'est meme une obligation si cela est necessaire. II est permis egalement de donner son
opinion sur un homme qu'un tiers veut prendre pour gendre, pour assode, pour voisin ou
chez lequel
it
veut laisser quelque chose en depot ou autre.
La
personne consultee ne doit rien
cacher de celui ou cene au sujet duquel on l'interroge ;
it
doit meme mettre en evidence ses
defauts, avec l'intention de donner de bons conseils. Dans Ie cas
OU
l'
on voit un homme se
rendre chez quelqu'un qui commet des innovations blimables
(mubtadij
ou chez un libertin
afin d'etudier aupres de lui Ie
jiqh,
on se doit alors de Ie conseiller en revelant les vraies qualites
de cet homme,
a
condition de chercher uniquement
a
Ie conseiller, car parfois Ie conseilleur
est pousse par I'envie et Ie diable lui fait confondre les choses, en lui faisant croire que c'est un
conseil alors qu'il
n'
en est rien.
Le cinquieme : il est permis de mentionner les vices ou les innovations de celui qui les affiche
ouvertement tel que celui qui boit ouvertement du vin, qui spolie les gens de leurs biens, qui
preleve des taxes ou des biens de maniere inique, ou encore qui commet un abus de pouvoir. Il
est done permis de mentionner ces vices, sans pourtant en ajouter d' autres quil ne devoile pas,
sauf pour une raison evoquee plus haut.
Le
sixi<:me :
il
est permis de nommer quelqu'un par un surnom qui s'avere etre un defaut [phy
sique] s'il n'est pas possible de Ie reconnaitre autrement tel Ie chassieux, Ie boiteux, Ie sourd,
l'
aveugle, celui qui louche ou tout autre defaut. II est cependant interdit de Ie nommer ainsi par
derision, et il est preferable, si possible, de Ie designer autrement que par un defaut.
Tels sont les six cas cites par les savants, la plupart font etat d'unanimite et les preuves sont
tirees de hadiths authentiques dont en voici quelques-uns.
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